Anne Meunier, Psychanalyste
Cette création témoigne d'un travail dans tous les registres, voix, silences, textes, images, lumières, sons, mouvements, danse, et la cohérence vient peut-être de la qualité égale de chacun de ses éléments. Avec le fait que le spectateur, homme ou femme participe quelque soit la génération à laquelle il appartienne, d'autant qu'elles sont toutes représentées et qu'on se situe à quelqu'âge de la vie que ce soit, la naissance participe du mystère de la vie et de la mort.
Il est rare que des hommes témoignent ainsi de l'effet naissance, même si avec la naissance sans violence le père apparaissait. Et c'est aussi parce Nelly Frenoux a pris en compte la dimension des risques de perte et de mort que ce spectacle a cette qualité.
Et les couleurs des saisons viennent en contrepoint, donner un aperçu de ce que le nouveau-né quoiqu'on fasse en verra de toutes les couleurs ! Ainsi que cette vitalité africaine, formidable aux antipodes des discours ethnopsy.
J'ai été sensible finalement à la sensibilité avec laquelle l’auteur a noué les registres du réel, du symbolique et de l'imaginaire.
Catherine Anthouard, Institutrice d’école maternelle
J’ai découvert votre spectacle lundi matin avec ma classe de petite et moyenne section. j’ai été impressionnée par la qualité, la fraîcheur et l’originalité de ce spectacle. Le thème de la naissance n’est pas facile à aborder. Vous en faites le tour avec sensibilité, pudeur et émotion ; tout un mélange de couleurs, sensations, subtilités, détails, symboles, ressentis…
On est transporté , baigné dans une atmosphère… dans laquelle tous les sens sont en éveil.
Les enfants de ma classe ont été captivés…à en croire le silence qui régnait ! A la fin du spectacle, il a fallu « atterrir », redescendre sur terre !
Georges Goyet, Universitaire
Je ne sais pas si tu te souviens mais, cet après-midi là, le temps était un peu fou. Vent du Sud, feuilles en voltiges, des amas de nuages gonflés de gris allant du léger, plomb au gros noir et, non pas une, mais des lumières jouant dans les jaunes …il y avait comme de l’excès. Aussi je n’ai pas choisi, la marche s’imposait pour cet après spectacle dans cette « nature » urbaine.
Intimité pourtant dans les tohu bohu.
Contre coup dans l’après coup …Hymne, Epiphanie, Elégie bonheur
Toute à ta célébration tu as enfourché les fées.
Les premiers éléments qui me reviennent à l’esprit concernent de façon générale des questions de formes sans bien sûr perdre de vue les échanges « forme-fond ».
Les formes d’abord, peut être pour revisiter par l’écriture, les traces et empreintes et ainsi faire résurger, retrouver l’impalpable qui s’est manifesté.
Architectures pour rendre compte de genèses, mémoires, joies et peines … mille flux du vivant-temps, son écoulement irréversible et ses cycles-répétitions différés, différents
Peu de temps après avoir assisté au spectacle, j’ai raconté à plusieurs reprises, à ma façon, votre travail et ses effets sur/dans moi. Encore sous le charme, mes propos dévalaient des pentes de soleil, lumière et joie. Ou plutôt ils étaient emportés par l’énergie de l’hymne que vous avez su fomenter dans les mille et mille compositions de sons, images, paroles, espaces … Le ravissement des commencements faisait, avait fait son œuvre d’emportement, d’allègement.
Il y a une possible forte cohérence, un tissu de convergences, un tramage entre les correspondances, les associations d’idées que peut susciter tout ce que vous avez relié.
Depuis les moments d’ histoires de vie en passant par les cordons –ombilicaux- tricotés et proposés dès notre arrivée puis utilisés dans nos transports de scène en scène, sur les images et les chants-sons pour suivre l’étoile …
Martine NIVON, Educatrice de Jeunes enfants
Merci d'apporter des moments d'émerveillement, de bonheur et d'art, par tes spectacles. Continue.
Hélène MANTEAU, Musicienne intervenante CFMI de Lyon
Je dirai tout simplement que ce spectacle m'a fait du bien...un bien "organique". Passer d'un enveloppement à un autre, palier par palier, et terminer dans une ode à la vie. Oui c'est ça, ça fait du bien. Les images sont superbes, ta présence est belle. J'ai adoré ce moment où tu joues les balbutiements de la vie, avec les mots et les phrases qui s'entrecroisent tout devant nous et puis l'histoire du ver à soie. Je voudrais te voir en conteuse !